Un chef d’œuvres culinaires

22 mars 2009

La Rédaction

Originale et singulière, la maison Rémy Martin l’est jusqu’au bout de son univers sensoriel. Pour que l’offre exclusive soit plus que jamais un attribut de la marque, elle vient de recruter un jeune chef de cuisine talentueux, Philippe Saint Romas. Passé par les meilleures maisons, il régale les papilles et donne à sentir ce que passion et sincérité veulent dire.

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Philippe Saint Romas.

« Jeune, beau et talentueux ». C’est de cette manière que Caroline Sarrot-Lecarpentier, chargée des relations publiques du groupe Rémy Cointreau, introduit l’arrivée du jeune chef de cuisine. Surprise ! Philippe Saint Romas est mieux que cela. Il est authentique et simple, artisan passionné, ouvrier très doué du bel canto culinaire. Celui qui, pendant douze ans, a écumé les meilleures tables parisiennes – chef adjoint chez Senderens, un trois macarons Michelin près de la Madeleine, le Crillon, Le Bristol, l’Ambroisie, le service du palais de l’Elysée ou la résidence privée du premier ministre de l’Unesco – se révèle désarmant de fraîcheur. Après avoir réalisé un excellent déjeuner, qui lui a quand même réclamé de conséquentes heures d’efforts, il se dit prêt à aller filer le sucre chez un – très bon – pâtissier de Cognac. Le même pâtissier dit de lui : « Philippe est un passionné. » Ces deux-là se comprennent. Comment la maison Rémy Martin en est-elle venue à recruter un chef de cuisine de cette trempe ? Depuis un ou deux ans déjà, la maison creuse le sillon de l’offre exclusive pour hôtes privilégiés. Le but ? Que les visiteurs de la maison de Cognac repartent avec la sensation d’avoir vécu un moment unique dans un univers lui-même unique, celui des Cognacs de la marque. C’est ainsi que la visite du Domaine de Merpins s’est approfondie et bonifiée, justifiant d’un tarif à la hausse (15 €). De même émergèrent des visites de 3 heures du domaine et de la maison au tarif de 40 €. Enfin, Pascale Rousseau, responsable du Club Rémy Martin et des visites VIP, a mis au point des programmes à la carte, sur des formats atypiques, 10 heures, week-ends complets… Elle relate l’expérience d’un couple d’Américains résidant en Floride, en vacances à Paris. De la France profonde, ils veulent voir deux choses, Champagne et Cognac. A 6 H 55, ils embarquent gare Montparnasse et arrivent à Cognac en fin de matinée pour une « expérience Louis XIII ». Ils dégustent l’élixir « à la pipette » au Grollet avec Pierrette Trichet, le maître de chai tandis que Philippe Saint Romas leur concocte un repas à la hauteur de la découverte. Voilà un exemple des nouveaux « rendez-vous » Rémy Martin. Fin octobre 2008, quatre cents personnes s’étaient déplacées sur la promesse de ces fameux Rendez-vous. « C’est à la fois très peu et beaucoup pour une activité complètement nouvelle » note Pascale Rousseau qui a bien l’intention de bâtir un véritable outil commercial pour mener une campagne de prospection à destination des tour opérator, de la presse française et étrangère… « Des visites à 100 ou 150 €, il y en a plus qu’on se l’imagine » note la responsable du Club Rémy Martin qui ne cache pas que

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Pascale Rousseau.

la prestation du Club peut largement dépasser ces montants. Elle parle de « parfaite cohérence » entre ces Rendez-vous Rémy Martin et le message premium que la maison souhaite porter.

Pour l’heure, le jeune chef consacre la plus grande partie de son temps à l’accueil des invités « business » de la maison, venu du « trade », distributeurs, membres des réseaux commerciaux. Mais son activité se développera sans nul doute vers l’œnotourisme haut de gamme.

Arrivé en juillet 2008, Philippe Saint Romas a eu le temps de consolider ses connaissances sur l’univers Cognac, lui qui avouait tout ignorer ou presque de ce produit « synonyme d’alcool fort ». Recruté par un chasseur de tête, cet homme jeune de 31 ans a été séduit par « l’esprit Rémy Martin, ouvert, fair-play, très fédérateur ». A Cognac, il apprécie de pouvoir travailler pour une « belle maison », dans laquelle il conduit son activité « du début à la fin. » Et sans doute pourra-t-il profiter davantage de la présence de son épouse, elle-même dans la restauration. « Voilà sept ans que nous nous connaissions et sept ans que nous nous croisions. »

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