L’interprofession du Cognac contribue à l’association Fraineau

24 mai 2019

Dans ses locaux rénovés et actifs, à Cognac, l’association Fraineau a présenté le 04 avril dernier les chèques du BNIC et des tonnelleries Vicard, en soutien à l’IME, Institut médico-éducatif, dans le cadre de l’amélioration de son lieu de travail et son projet de voyage en Grèce pour certains de ses jeunes membres.

Fraîcheur et labeur. Dans leur maison rue Paul Firino-Martell de Cognac, l’association Fraineau a présenté les travaux, les réussites et les projets de leur institution lors de la remise des chèques du BNIC et des tonnelleries Vicard. Cyril Basso, le directeur de l’association a explicité l’utilisation des dons respectifs. « Dans le financement intéressant du CCH [N.D.L.R. : Code de la construction et l’habitation, concernant ici la rénovation], le BNIC nous a accompagné financièrement dans ce projet-là, l’entreprise VICARD qui nous a soutenu et qui a participé au financement du projet, et nous a donné du chêne. Le passe-plat, les repose-fenêtres sont du bois que l’entreprise Vicard nous a donné et que nos ouvriers ont travaillé, mis en œuvre. C’est un partenariat auquel nous sommes attachés, avec les entreprises locales, et la réalisation par nous-mêmes. »

Catherine Lepage, directrice du BNIC, exprima la rapide mis en œuvre des dons de l’interprofession. « À l’occasion de la 11e édition de La Part des Anges, sous le parrainage de Thierry Marx [N.D.L.R. : le BNIC organise « un dîner de gala caritatif ponctué d’une vente aux enchères des cognacs d’exception »], nous avons pu récolter une somme de 58 300€. La part des anges était en septembre dernier, et quelques mois après, nous vivons cette concrétisation du projet. Les associations sont dans l’esprit dans lequel nous sommes. Nous avons une démarche en matière de responsabilité sociale de la filière et vos projets entrent complètement dans cet esprit-là. »

 

La formation en prochain objectif et la Grèce futur voyage

 

L’association Fraineau table dorénavant sur un réel savoir-faire pour ses jeunes membres.

« Le référentiel adapté du CAP, qui permet à nos jeunes quel que soit leur niveau, reconnaître des compétences techniques : restauration, blanchissement, service et entretien des locaux. » La prochaine étape pour le directeur est le VAE. Le président de l’association, Dominique Guérin, a renchéri. « Pour nos jeunes, la cuisine, c’est valorisant. » L’objectif pour le président de l’association était que les jeunes pussent « développer une autonomie personnelle et sociale par l’acquisition de connaissances de base et l’intégration au sein d’une équipe de travail. » Il voulut également louer l’intégration des équipes dans la société. « Le virage inclusif que nous prenons ne doit pas à sens unique, il doit se faire dans les sens, de l’établissement vers la cité et de la cité vers l’établissement. Nous avons pu constater que les liens sociaux se resserrent au sein de l’activité qui fédère jeunes et moins jeunes issus d’horizons différents. »

Déjà tournés vers l’avenir, les dirigeants ont deux lignes fortes. La première est un voyage pour les enfants et adolescents, financé en partie par eux-mêmes par l’organisation par les élèves d’un repas grec au siège de l’association. La deuxième est la mise en place d’une « entreprise adaptée qui serait orientée vers les travaux viticoles et l’entretien d’espaces verts », révéla Cyril Basso.

Le travail et l’intégration réel en équipe permettront-ils de ne pas repousser, non pas ces vœux pieux mais ces objectifs « un peu fous » mais réels aux calendes grecques ?

 

 

 

Un dernier repas pour financer leur voyage en Grèce.

 

Le mercredi 11 avril dernier, l’association a organisé un dernier repas pour financer – avec succès – un voyage en Grèce, du 16 au 25 mai, entre Athènes et l’île de Santorin (où se déroulera une initiation à la plongée). L’organisation est chapeautée par Arnaud Brousseau, qui a fait de la Grèce antique un fil directeur de l’apprentissage des jeunes, dont le point d’orgue est donc la découverte de ce berceau de civilisation. Dans ce cadre éducatif, le déjeuner (deuxième du nom) – préparation et décoration de la salle, cuisine et service – a permis de dégager des fonds supplémentaires pour subvenir aux projets et aux besoins de la quinzaine de personnes sur place, onze élèves et quatre accompagnants.

Au soutien de ce voyage, les tonnelleries Vicard, donc, les entreprises Leclerc, Société Générale, la distillerie Tessendier, Kiwanis. L’établissement a, quant à lui, investi 1500€. Ainsi, l’activité des enfants, et leur vente des confections culinaires des enfants, vendues aux familles, aux salariés et aux membres du conseil d’administration ont permis de récolter 1300€ pour cette plongée dans un des creusets de notre culture gréco-latine

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