La société Grégoire est profondément enracinée dans le vignoble charentais du fait de ses origines et de la culture d’une grande partie du personnel. La marque Grégoire fait partie du patrimoine viticole charentais au même titre que d’autres constructeurs qui connaissent un développement sur la filière viti-vinicole mondiale. A l’origine, l’entreprise familiale créée par Edmond Grégoire a construit sa réussite en fabriquant une diversité de matériels adaptés aux vignes charentaises, productives, hautes et larges. Le développement de la gamme de MAV automotrices à partir de 1990 a permis à James Grégoire de faire franchir un palier décisif à l’entreprise. 5 ans plus tard, elle jouait les premiers rôles dans la mécanisation des vendanges en France et dans le monde.
Un retour à l’autonomie qui porte déjà ses fruits
Le marché très porteur jusqu’au début des années 2000 a permis à la marque Grégoire de devenir le leader mondial de la mécanisation des vendanges. Dans l’univers de la région de Cognac, l’entreprise est une « fierté » régionale car James Grégoire n’a jamais renié ses racines charentaises. Pourtant, dans la période 1995 à 2003, les ventes en Charentes se sont effondrées en raison de la crise mais un lien fort persistait avec le Cognac.
Depuis la cession de l’entreprise au groupe Kneverneland, les liens avec le vignoble de Cognac s’étaient distendus. La mise en œuvre de stratégies de fonctionnement très structurées avait en quelque sorte créé une distance entre l’usine et les utilisateurs des matériels Grégoire. La forte baisse du marché depuis le début des années 2000 a aussi révélé l’importance d’être à l’écoute des attentes du marché. Tous ces éléments ont débouché sur une nouvelle organisation de l’entreprise au début de l’année 2007. Grégoire est redevenue une entreprise autonome sur le plan financier et en une petite année, un certain nombre de signaux qui étaient « à l’orange commencent à passer au vert ».
ecouter les clients pour construire l’avenir
Les nouvelles structures de l’entreprise Grégoire depuis le désengagement du groupe Kneverneland (au début de l’année 2007) ont permis de redonner à la société l’autonomie financière dont elle avait besoin. Etre en permanence à l’écoute des attentes des viticulteurs est le seul moyen de faire évoluer la technologie des équipements sur des bases fonctionnelles. L’image de la société Grégoire repose principalement sur des aspects de fiabilité, de qualité de fabrication et de simplicité d’utilisation. P Verheecke est en train de donner les moyens à ses équipes de renouer avec des valeurs qui ont fait la qualité des produits Grégoire et l’assureront dans l’avenir. Les propos de M. P. Verheecke traduisent cette évolution : « On se consacre pleinement à notre métier viticole, notre organisation est meilleure et on a gagné en efficacité. On a réduit la distance entre nous et les clients. Cela nous a permis en un an de redevenir plus réactif et de relancer de nouveaux projets d’innovation. Les hommes de l’entreprise sont à la base de toutes les grandes évolutions dans la mesure où ils restent à l’écoute des clients. Nous essayons d’aller à la rencontre des viticulteurs pour construire des projets de développement de nouveaux matériels réalistes. L’investissement dans la recherche et le développement chez Grégoire représente désormais plus de 4 % du chiffre d’affaires. C’est pour cette raison que nous avions donné rendez-vous les 19 et 20 novembre dernier aux viticulteurs charentais. J’ai été très heureux de voir leur attachement à la marque et à nos équipements. »
Plusieurs projets de nouveaux équipements sont en cours de développement car la société a obtenu deux subventions par OSEO (ex. Anvar) qui récompense des initiatives innovantes. Cette enveloppe budgétaire d’un montant de 771 000 € (sous la forme d’une avance remboursable) atteste du bien-fondé des futurs équipements qui sont à l’étude. L’élément qui a motivé ces deux journées de rencontre est très simple : « La société Grégoire avait des choses à dire et à montrer aux viticulteurs charentais. » En retour, les viticulteurs avaient eux aussi besoin de renouer un dialogue plus étroit avec un acteur majeur de la mécanisation dans le vignoble.
0 commentaires