Investissements vitivinicoles : dépôt des dossiers ouvert

1 mars 2013

La Rédaction

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La procédure a été lancé le vendredi 22 février dernier, avec la parution de l’arrêté officialisant les aides aux investissements. Le déclenchement du dispositif était attendu un peu plus tôt. D’où des viticulteurs sur les « starting-blocks », dont certains campaient devant leurs écrans d’ordinateurs depuis quelques jours déjà.

Pas d’affolement cependant ! A priori, l’enveloppe d’aides ne devrait pas être consommée dans l’heure. « Au fil du mois de mars, ça devrait passer » estiment les spécialistes.
Il n’y a tout de même pas de temps à perdre pour télécharger le dossier sur le site de FranceAgriMer et le poster à la délégation régionale de FAM (Poitiers pour les Charentes).

Afin d’aller plus vite, il est possible d’envoyer, dans un premier temps, le formulaire de la partie I (identification du demandeur, descriptif sommaire du projet…). La démarche permet de « prendre rang » et même, après Accusé de Réception de FAM,  de pouvoir signer des devis, commencer les travaux (sans certitude d’obtenir l’aide cependant).

Car le dossier ne sera complet qu’après l’envoi du formulaire de la partie II (descriptif de l’outil de production, annexes financières, devis, AROC…). Date limite d’envoi de ce formulaire : le 31 mai 2013. A noter que les deux parties peuvent être expédiées ensemble.

 

 

150 dossiers en rafale

Le jeudi 28 février, soit cinq jours après l’ouverture de la mesure, FAM Poitiers avait déjà reçu 150 dossiers en provenance des Charentes. Les investissements en cuverie arrivent nettement en tête, soit pour remplacer la cuverie béton ou ciment, soit pour compléter le parc. A noter aussi pas mal de revêtements époxy. L’autre grande catégorie d’investissements vise les drapeaux, groupes de froid et autres échangeurs. Si les outils de pressurage sont encore présents, il y en a beaucoup moins que lors du précédent programme d’aides.

A ce jour, le montant des investissements, en Charentes, se situe dans une fourchette allant de 10 000 € (le plancher) et 300 000 € (les bâitments servant de facteur discréminant).

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Sur les premiers jours, 122 personnes ont appelé Marlène Tisseire du syndicat UGVC , sans compter la vingtaine de rendez-vous au bureau. Le service est mobilisé pour apporter des renseignements aux viticulteurs.

La directrice du syndicat attire l’attention des viticulteurs sur des détails pratiques comme de bien imprimer toutes les pages du dossier et non l’unique première feuille du fichier excel ; ou encore de ne pas oublier d’apposer le tampon de l’exploitation (si l’entreprise est sous forme sociétaire – sous forme individuelle, signaler que l’exploitation ne dispose pas d’un tampon, si tel est le cas). Tout cela n’est pas très grave mais si le dossier revient, il « perd son rang ». « Sinon, dit-elle, il n’y a pas de piège. »

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