La Jam session des J.A

3 mars 2009

Les jeunes aiment la musique. Et quand ils aiment aussi leur métier et veulent le défendre, cela donne une super teuf, pour parler d’jeune. Rendez-vous à Cognac le week-end du 14 juillet.

Une dizaine de concerts gratuits sur les quatre soirs, qui dit mieux ! La Fête du Cognac « assure » et cela fait neuf ans que ça dure. Chaque année, entre 200 et 250 jeunes agriculteurs des deux départements jouent les petites mains – et parfois les gros bras – sur un événement gagné par l’hypertrophie : 35 000 spectateurs l’an dernier. Dépassé par leur succès les jeunes ! Presque. Juste si on ne les oubliait pas. C’est pourquoi ils ont souhaité cette année remettre un coup d’éclairage sur leur initiative et l’ancrage terroir de leur fête. Grâce à deux écrans géants et un « plateau télé », les représentants des collectivités territoriales – conseils généraux 16-17, conseil régional – seront convier à s’exprimer sur leur motivation à soutenir la manifestation. Même chose pour les filières (Cognac, Pineau, Vin de pays, ostréiculture…), amenées à parler de leurs produits. Côté programmation musicale, elle est toujours aussi soignée. Gaétan, de West Rock, la scène alternative de Cognac, y veille. Deux têtes d’affiche cette année : Louis Bertignac, du groupe Téléphone et Yann Tiersen qui, entre autres titres de gloire, a composé la musique du film « Amélie Poulain ». Mais il faudra pousser la curiosité plus loin et venir découvrir les Bellrays, le 14 juillet à 21 heures, groupe rock formé dans les années 90 en Californie, avec une voix féminine, mélange explosif d’Aretha Franklin et de Tina Turner ; ou encore les Hurlements d’Léo, petits chouchous du jeune public, au confluent de la java, du rock acoustique et des musiques de l’est (à 23 heures le samedi 15). Côté confort d’audition, la place Verte – rebaptisée place du Maco pour Musée des Arts du Cognac – offre dorénavant un dégagement appréciable. Aux plus jeunes, le tutoiement de la scène, aux tempes grises la pente douce du Maco. Et toujours les cabanes, pour passer commande des plats de terroirs. Le menu reste à 14 € et ne change pas de tonalité : melon, huîtres, moules, cagouilles charentaises, cochon. Une cabane glace, tenue par l’association « Amis lointains », vient rejoindre la troupe. Les bouilleurs de cru sont toujours aux manettes à la cabane Café-Cognac tandis que les deux bars à Cognac quadrillent l’espace des quais. A la grande scène, s’ajoute cette année un deuxième espace pour les d.j’s, l’enregistrement des « plateaux télé » et autres intermèdes. C’est la scène Monic Lamouche, en fait un camion avec remorque, qui présente la particularité d’abriter sous le plateau… des toilettes, et en dur s’il vous plaît. Car, n’en déplaise aux oreilles délicates, la satisfaction des besoins naturels n’est pas une mince affaire sur un festival. Et comme Monic Lamouche est une personne bien propre, elle a même prévu de nettoyer régulièrement les water-closets. Merci Monic. Fêtes de l’aviron et joutes nautiques assureront le spectacle d’après-midi sur la Charente. Le vendredi 14 juillet, des sculpteurs sur glace interpréteront « Cognac, esprit Région » en extrayant de leur matériau éphémère un verre de Cognac, clin d’œil sympathique adressé par la fête à son produit phare.

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