L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis suscite de nombreuses interrogations dans le monde économique. Premier marché à l’export pour le cognac, les États-Unis représentent un enjeu majeur pour la filière. Dans ce contexte, le BNIC – Cognac et la Fédération des Exportateurs de Vins & Spiritueux de France (F.E.V.S.) affichent une position pragmatique.
La FEVS, par la voix de son président Gabriel Picard, met l’accent sur la nécessité d’un dialogue constructif entre la nouvelle administration américaine et la Commission européenne, devant reposer sur les solides relations entre les secteurs des vins et spiritueux des deux continents, caractérisées par des investissements croisés et des intérêts économiques partagés.
Pour ce dernier les entreprises américaines et françaises « ont, mutuellement et depuis longtemps, des liens puissants. Nos relations commerciales historiques et établies et nos investissements de part et d’autre de l’Atlantique témoignent de nos intérêts économiques communs ». « Je ne doute pas que, dans ce nouvel environnement des relations transatlantiques, nous saurons ensemble créer de la valeur pour que nos secteurs continuent d’irriguer les emplois dans leurs territoires respectifs ».
Pour le BNIC, c’est aussi la volonté de maintenir des relations commerciales sereines avec le premier marché du cognac qui prime. L’interprofession souligne l’attachement historique des consommateurs américains au #cognac et affirme sa détermination à défendre les intérêts de l’appellation, forte de son expérience récente dans la gestion du dossier chinois. « La filière Cognac prend acte du choix démocratique des citoyens américains : nous respectons ce vote et n’avons pas à le commenter. Nous resterons très à l’écoute des annonces futures de la politique commerciale internationale du président élu. Le marché américain est notre premier marché et notre histoire est très forte avec ses consommateurs, qui sont très attachés au Cognac. Comme nous le faisons depuis de nombreuses années, et particulièrement ces dix derniers mois avec le dossier Chine, la filière continuera de défendre le Cognac aux États-Unis, son avenir et son développement. Et cela avec force et conviction. »
Une posture à la fois prudente et pleine d’expectative, déjà emprunte de la promesse du nouveau président élu d’imposer des droits de douanes de 10 % à toutes les importations sur le marché de l’oncle Sam.
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