Cognac – Orage de grêle du 22 juillet : 1 500 ha touchés

26 juillet 2016

 img_3388.jpg

Bis repetita – Le vendredi 27 mai 2016, un orage de grêle d’une rare intensité touchait 5 500 ha de vignes (7 % de la surface du vignoble charentais) avec, sur 3 000 ha, un niveau de perte supérieur à 80 %. Vendredi 22 juillet, un nouvel épisode de grêle extrêmement violent a impacté 1_500_ha (2 % du vignoble). Sur 500 ha, les dégâts vont de 80 à 100 %.

Alors que la première fois, la grêle avait suivi un couloir d’une soixante de kms, du canton de Saint Genis de Saintonge (Charente-Maritime) en remontant vers Rouillac (Charente) – épicentre sur Chateaubernard, Bourg-Charente…- cette fois les dommages sont circonscrits à quelques communes de Grande Champagne, Juillac Le Coq, Verrières ainsi que des communes limitrophes mais à un degré moindre.

 

Fait significatif ! Dans un cas comme dans l’autre, il n’y a pas eu d’alerte météo et les dispositifs anti-grêle n’ont donc pas pu être déclenchés. Dans les rangs viticoles, la polémique enfle, la colère gronde. Que font prévisionnistes ?

Les modèles mathématiques – sur lesquels se fonde la prévision météo aujourd’hui – n’ont pas été capables de détecter le risque. En ce sens ils ont failli. La faute à personne. Mais toute la diligence a-t-elle été déployée pour corroborer les données de terrain aux modèles ?

Des conseils_techniques des Chambres d’Agriculture et de la Station du BNIC sont disponibles sur la conduite à tenir après la grêle.

A lire aussi

L’appel à l’aide de l’US Cognac Rugby

L’appel à l’aide de l’US Cognac Rugby

C'est un constat qui a fait le tour des médias, sportifs ou non: l'US Cognac va très mal. Malgré les efforts de Jean-Charles Vicard pour tenter de redresser la barre, le club se retrouve dans une difficile situation financière.  La direction a de fait décidé d'envoyer...

error: Ce contenu est protégé