Droits de plantation : manifestation reportée en janvier 2013

28 novembre 2012

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Bruxelles – manifestation devant le quartier de l’Europe

 

Une grande journée de manifestation viticole, un peu partout en France, était initialement prévue le 11 décembre prochain, pour peser sur le 3 ème et dernier GHN (Groupe à haut niveau), un organe de concertation conçu pour nourrir la réflexion du commissaire européen  à l’agriculture Dacian Ciolos sur l’avenir des plantations viticoles.

Mais plusieurs éléments ont fait évoluer cette stratégie. Les organisateurs – CNAOC en tête – proposent de reporter cette journée au mois de janvier 2013, à Bruxelles.

A cela, plusieurs raisons :

    Une question de calendrier tout d’abord. C’est en janvier voire février 2013 que le Commissaire européen à l’agriculture devrait prendre sa décision concernant les plantations viticoles, selon les recommandations du dernier GHN. A partir de là, débutera la véritable concertation entre Commission, Conseil des ministres et Parlement européen, pour aboutir à une proposition précise.

   Le temps supplémentaire imparti pourrait permettre aux organisations viticoles européennes de faire jeu commun. L’idée ! Que tous les pays producteurs s’associent à la manifestation.

   Surtout, les représentants viticoles ne veulent sans doute pas  "injurier l’avenir», en prenant bi en tête la Commission. Lors d’une rencontre qui a eu lieu à Bruxelles le mardi 27 novembre, le commissaire Ciolos a en effet présenté les grandes lignes que pourrait revêtir le nouveau système d’encadrement des plantations : système applicable à tous les états membres, sur toutes les catégories de vins, avec un pourcentage maximal de croissance définit au niveau communautaire…

     Le projet sur lequel travaille la Commission et qui pourrait être proposé lors du GHN du 14 décembre se décline de la façon suivante :

  •  Un système d’autorisation d’extension des plantations (au lieu de l’ancien système d’interdiction de plantations nouvelles sauf exception)
  •  Le système s’appliquerait à tous les types de vin
  •  Le principe d’autorisation serait placé sous la responsabilité des autorités publiques nationales, sur la base de recommandations émises par les organisations professionnelles (ODG, interprofessions…)

Commentaire à chaud des professionnels : "le dispositif imaginé par la Commission se rapproche progressivement de la position défendue par les 15 états membres producteurs."

Bien qu’en partie rassurées, les organisations viticoles européennes restent vigilantes. Elles réclament par exemple des réponses plus précises sur le fonctionnement du nouveau système. Surtout, elles attendent le 14 décembre pour savoir si les intentions de la Commission se traduiront par des déclarations fermes. Si tel n’était pas le cas, l’action de masse à Bruxelles serait plus que jamais d’actualité.

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