BNIC, l’interprofession du cognac fête son soixante-dixième anniversaire

26 janvier 2017

Celui de sa seconde naissance ou de sa renaissance. D’abord Bureau de repartition en 1941, l’outil de gestion devient en 1946 bureau interprofessionnel du Cognac, chargé de missions bien précises. Mais sa marque de fabrique, son ADN c’est la parité.

Le 7 décembre, le hall d’accueil du BNIC, habituellement si calme, fut envahi d’une centaine de personnes, la communauté élargie des membres de l’interprofession. Viticulteurs et négociants étaient conviés à l’inauguration de l’exposition sur les 70 ans de l’interprofession (1946 – 2016). Dans le couloir d’en bas – celui qui mène au service de la viticulture et au centre de documentation – de grands panneaux ont présenté l’histoire de la Maison, faite « de grands moments et de coups durs » a expliqué Catherine Le Page, directeur du BNIC. Jean-Bernard de Larquier, le président de l’interprofession, est remonté à la genèse, c’est-à-dire à l’époque héroïque du Phylloxera (1888, création du Comité de viticulture qui deviendra la Station viticole en 1892) ou encore à cette année 1921 qui voit la création de l’Union de la viticulture et du commerce des Charentes. Le 5 janvier 1941 signe la naissance du Bureau de repartition des vins et eaux de vie de Cognac », matrice du BNIC. Sa mission ! Protéger les stocks, convoitées par les troupes d’occupation. En quelques mois à peine, les prélèvements frôlaient déjà les dix millions de bouteilles. A la Libération, le Bureau de répartition se transforme en Bureau national interprofessionnel du Cognac (BNIC), chargé non plus de gérer la pénurie mais d’organiser le marché, favoriser l’exportation, œuvrer pour la politique de qualité…Puis viendront, beaucoup plus tard, la réforme des appellations en 2009, la mise en orbite du Business plan en 2009, le référentiel Viticulture durable aujourd’hui, comme l’a rappelé C. Le Page. Pour J.B de Larquier, 70 ans après sa renaissance « l’outil interprofessionnel porte haut les couleurs de la filière Cognac. » Yann Fillioux, vice-président de l’interprofession côté négoce, a insisté, lui, sur la dimension paritaire de l’interprofession. Une parité encore plus affirmée aujourd’hui puisqu’elle s’exerce aussi au sein de l’ODG. Une spécificité Cognaçaise. « Chaque famille participe à la co-construction de la filière. »

L’exposition, issue d’un travail collectif des salariés du BNIC, sera présentée aux ressortissants de l’appellation lors des jounées Portes ouvertes organisées début 2017.

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